La sécurité au travail est devenue un élément incontournable de la gestion managériale des risques et du stress en entreprise, tant du point de vue de la rentabilité, du bien être des collaborateurs, de l'attractivité de la marque ou de la médiatisation de son image.
Cette sécurité
repose sur un ensemble de procédures, d'équipements appropriés, de
bonnes pratiques, de bons gestes au quotidien. Plus la veille et
l'encadrement de ces procédures seront efficients (Par des contrôles, de
l'information et des formations dédiées, voir par l'exemple que l'on
donne soi même comme manager...), plus on pourra viser et s'approcher de
l'excellence.
Le marqueur de
cette recherche de l'excellence est le taux de fréquence des accidents
du travail donné sur un an et sur le nombre d'heures travaillées
effectives dans une organisation.
Ce faisant, et
malgré une réelle implication des acteurs de cette transformation, on se
heurte assez vite à un taux de fréquence plancher, en amélioration
certes, mais qui reste assez insatisfaisant en regard des moyens
déployés.
Ceci pour la simple
raison qu'une bonne pratique de sécurité diffusée, comprise, apprise en
temps calme de formation par le néo-cortex (zone d'apprentissage
rationnel du cerveau), ne sera pas facilement ou systématiquement ou
rapidement appliquée dans l'urgence, le bruit, le stress, parmi tout un
tas d'autres process de production à suivre en même temps...
Pour qu'un
collaborateur puisse appliquer efficacement ce qu'il a appris
intellectuellement il faut tout d'abord qu'il ait expérimenté par le
corps (toucher, émotion, sensation) cet apprentissage: C'est le sens par
exemple des exercices de simulation de crise (incendie, attentat
etc..).
Il faut également
et surtout former le collaborateur à la concentration, la vigilance, la
respiration, la vision panoramique. Il faut lui apprendre à rester
calme, à improviser avec ce qui est disponible, à se mouvoir souplement
sans perdre l'équilibre, à retarder la montée d'adrénaline dans le corps
qui fait perdre ses moyens. Un peu à la manière d’un athlète qui évolue
dans un environnement à risques.
C’est cette montée
en compétence qualitative individuelle qui peut permettre in fine
d’améliorer le taux de fréquence des accidents du travail.
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